Conception graphique avec notre service prépresse dans les Hauts-de-France

Tout part du tracé de découpe, que nous vous fournissons au format PDF après validation du prototype.

Pour la conception graphique, les options sont les suivantes :

• vous disposez en interne des compétences nécessaires et gérez vous-même la création, selon notre cahier des charges prépresse disponible ci-dessous.
• vous nous confiez la mise en page selon des instructions très précises, car nous ne sommes pas une agence de communication !
• vous confiez la création à une agence de communication, en vous assurant qu'elle dispose des compétences nécessaires et en lui transmettant notre cahier des charges prépresse.

La conception graphique doit être réalisée avec des logiciels dédiés aux arts graphiques : Illustrator, Indesign, Artpro, Packz.

Évitez les logiciels de bureautique (Word, Powerpoint) ainsi que les logiciels de PAO "grand public" (Publisher, CorelDraw) qui permettent difficilement de générer des PDF compatibles avec l'impression professionnelle.

À noter que Photoshop est un logiciel de retouches d'images. Il ne convient pas pour la création de fichiers graphiques pour l'emballage.

Par ailleurs, nous pouvons mettre à votre disposition le profil ICC ISO Coated V2 300 (qui correspond à la norme Forgra 39), l'idéal étant de nous fournir par la suite un fichier PDF/X4 (voir notre cahier des charges prépresse).

Lorsque vous nous envoyez votre fichier pour établissement du BAT, nous ne nous contentons pas de l'envoyer en production. Nous préférons accompagner réellement nos clients en commençant par vérifier un certain nombre de points.

• Résolution des images : elles doivent être à 300 voire 350 dpi à la taille finale. On parle ici des formats matriciels (images bitmap), puisque les formats vectoriels sont insensibles aux problèmes de résolution.
• Présence des polices : vous devez incorporer les polices à vos fichiers PDF. À défaut, il faut vectoriser les textes, c'est-à-dire les transformer en éléments géométriques. L'avantage est qu'on s'affranchit ainsi de tout problème de police. L'inconvénient est que ce n'est plus du texte, donc on ne peut plus le corriger.
• Génération/vérification des code-barres et QR-codes. Conversion en 1 couleur pour éviter les problèmes de lecture.
• Vérification des taux d'encrage. Le taux d'encrage maximum est de 300 %. Au-delà, il y a un fort risque de maculage (traces qui se reportent d'une feuille à l'autre).
• Conversion des images RVB en CMJN (le RVB étant dédié à l'affichage écran).
• Retouche des noirs : un noir RVB converti en CMJN a des valeurs étranges comme C74 M64 J63 N81. Nous le transformons en C30 M30 J30 N100 pour obtenir un beau noir bien profond.
• Vérification des débords.
• Autres points de contrôle.

Lorsque ce travail de vérification/correction est terminé, nous établissons un BAT (Bon à Tirer) que nous vous soumettons pour approbation. Tout travail imprimé doit passer par cette phase de validation, que nous proposons de plus en plus sur une plateforme de validation en ligne.

Il s'agit de préparer les répétitions et imbrications qui correspondent soit au gabarit d'assemblage (pour les brochures par exemple) soit à l'outil de découpe. L'objectif étant de minimiser la chute de matière (écoconception). Nous utilisons pour cela des logiciels dédiés qui garantissent un positionnement parfait.

Dans le cas de l'impression offset, il s'agit de graver les plaques d'aluminium qui seront calées dans la presse offset. Notre CTP (Computer To Plate) travaille sans produit chimique pour limiter le plus possible notre impact sur l'environnement.

Dans le cas de l'impression flexo, le principe est le même, mais on parle de cliché flexo et non de plaque offset.

Dans le cas de l'impression numérique, il n'y a pas de forme imprimante physique, il s'agit simplement de préparer le fichier pour envoi vers la presse numérique concernée.